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Les pieds dans les plats

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Déjeuner

Déjeuner
Confiture fraises, mélilot et chia
Patate douce déjeuner
Pancake cottage-avoine
Bagel cannelle-raisins

Bienvenu !

Marjolaine Cadieux
Marjolaine Cadieux

Salut!
Je m'appelle Marjolaine et je suis nutritionniste-diététiste. Au travers de mes articles et infographie, j'espère amener les gens à développer une relation plus saine avec leur corps et les aliments. C'est parfois ludique, parfois drôle - mais jamais trop sérieux.
Bonne lecture

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  • 🤡🤡🤡🤡
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Loin de moi l’idée de me moquer des gens qui tentent de faire des modifications à leurs habitudes alimentaires. You do you ! Par contre, est-ce que ces changements sont positifs? Pourront-ils être maintenu dans le temps ou sont-ils temporaires? La plupart des changements que je vois sont drastiques et sont rarement durables. Le problème de ce genre de changement? On pense d’abord que c’est notre faute si ca marche pas (ce l’est pas, c’est juste impossible a maintenir) puis on décide de recommencer encore et encore parce qu’on se dit qu’un jour on va y arriver. (Spoiler alert : ça arrivera pas) Comme je dis plus haut, c’est TRÈS correct de vouloir apporter des modifications a son alimentation ou à ses comportements alimentaires. Mais ce que tu fais en ce moment, te vois-tu maintenir ça pour les prochains 5,10,30,40 ans? Si la réponse est non, c’est probablement que c’est trop drastique et l’objectif peut peut-être être revu a la baisse ou à quelque chose de réaliste.
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Ajout suite à 2 commentaires (oui oui, sur 363736 de corrects, si j’en ai 2 de moche je vais me remettre en question🤷🏻‍♀️). D’abord la photo ne vise personne en particulier ni ne vous pointe du doigt. C’est une situation poussé a l’extrême pour faire rire, communément appelé « exagération ». Aussi, je l’ai mentionné plus haut, mais je ne juge vraiment personne. Si vous vous sentez bien en faisant certains changements drastiques, good for you. Ça m’a juste fait sourire moi de penser comment on se croit quand on fait une diète et qu’on sait que ça fait aucun maudit sens parce que c’est restrictif, mais on se croit quand même. Vous verrez aussi que je parle beaucoup au « on » justement pour être inclusive, mais aussi parce que j’ai été comme ça moi aussi et, encore une fois, ça me fait sourire. J’ai constaté que l’humour était souvent une façon bienveillante d’amener des sujets plus corsés.
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Bon mercredi laaaaa 🐣
  • Tu te demandes peut-être comment je peux t’aider avec ton trouble du comportement alimentaire si c’est un sujet qui a été très peu abordé dans mon bac. Comment ai-je acquis ces connaissances? 
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D’abord, c’est effectivement très peu discuté dans le bac et ca peut être comprenable ; on a un bac de 3,5 ans et on doit développer des connaissances sur multiples sujet (comptabilité, santé publique, politiques alimentaires, recherche...) parce que les nutritionnistes peuvent être dans une multitude de domaines. Ceci dit, c’est souvent la responsabilité des nutritionnistes de développer des connaissances et une expertise dans le sujet, une fois leurs études terminées. 
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C’est ainsi que j’ai décidé de suivre une formation de cycle supérieur à l’UQTR, que je me suis acheter plusieurs livres sur le sujet (pour les ados, pour les adultes...), que j’échange régulièrement avec mes collègues de travail ou autres professionnels de la santé pour parfaire mes connaissances. J’ai également plusieurs années d’expérience en nutrition clinique avec cette clientèle.
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MAIS CE N’EST PAS TOUT, j’ai également souffert d’un TCA moi même pendant plus de 6 ans. Je ne pense pas que je suis une meilleure nutritionniste qu’une autre qui travaille avec cette clientèle à cause de ça. Je remarque toutefois que j’ai une certaine facilité a comprendre vos doutes, vos peurs, vos croyances... j’avais sensiblement les mêmes. Ceux qui me voient déjà en consultation vous le diront, je ne me met pas de l’avant dans les rencontres.Je reste une professionnelle et je ne veux pas parler de mon passé. Ceci dit, quand le moment ou le sujet s’y prête, j’aime beaucoup parler de mes expériences en disant « ah oui, j’ai ce client là qui a vécu cette situation là justement » au lieu de dire « ah oui MOI j’ai vécu ça ». 
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C’est également ce que j’essais de faire sur les RS. J’écris souvent pour vous, pour les questions que vous m’écrivez ou les sujets que vous soulevez lors des rencontres ou de nos échanges. Mais j’écris aussi pour Marjolaine plus jeune qui aurait aimer se sentir comprise et qui aurait voulu être exposée a autre chose que la culture des diètes. 
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Je vous souhaites un mardi lumineux 💛
  • C’est une publication très hétéronormative, j’en suis consciente, mais connaissant peut les enjeux de la communauté lgbtq2s+ j’ai préféré ne pas m’aventurer à faire une publication qui pourrait être inexacte ou inappropriée. 
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Je me souviens à l’Université d’une collègue qui avait fait une présentation justement sur les aliments genrés (genre du yogourt c’est féminin et la bière c’est masculin) et ça m’avait shooooook. Plus récemment dans mon « explore » sur instagram j’ai vu des propositions d’assiettes « for him » et « for her ». Encore là, les aliments et les portions étaient très genrés. Quelle femme OSERAIT manger plus qu’un homme... VOYONS? Quel homme OSERAIT manger un yogourt?!???!!? Fek bref, je voulais juste te rappeler que si tu t’identifie comme femme, tu peux manger autant que tu veux et ça se peut que ce soit plus qu’une personne qui s’identifie comme homme. Y’a pas de honte à ça. T’as faim, ben t’as faim et c’est tout.
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C’est aussi idem pour la taille. On a la perception qu’une femme doit être petite et délicate et qu’un homme doit être le protecteur fort et costaud qui la supporte (encore super hétéronormative, sorry). Mais une femme peut peser plus que son partenaire. Nous n’avons pas à être de petite fleur délicate secourue par des hommes. Une femme peut être plus grande, plus grosse, plus musclée, plus forte... qu’un homme.
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Donc non fait pas tes assiettes en comparant avec celle de ton partenaire et en enlevant 2-3 cuillères « jUstE paRce QuE jE dOis ManGer MoiNs » ou en te privant de nourriture. Tu n’as pas à changer ton corps pour accommoder ton partenaire non plus. 
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Bon vendredi les tsi tchums 🤍
  • Boooooon lundiiiiii. J’en reviens toujours pas du prix des mini-eggs, mais dans un tout autre ordre d’idée, je trouvais CAPITAL de faire ce post 😌
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J’ai une croissance incroyable de personne qui me consulte avec un trouble du comportement alimentaire et surtout les jeunes. Je trouves donc important, que ce soit pour vous ou pour éduquer sur le sujet, de vous expliquer ce concept. 
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Un TCA ca deviens un peu comme un petit diable toujours présent dans la tête. Il nous remet en question, nous dénigre, nous incite a souffrir. C’est important dans le processus de guérison d’apprendre à le reconnaître. Cela permet de distinguer nos comportements à nous VS ceux de notre trouble. Est-ce que c’est ~moi~ qui ne veut pas manger du pain au déjeuner ou ~mon trouble~. Cette reconnaissance, en plus d’être empowering, permet de prendre des décisions qui sont bonnes pour NOUS et non pas pour faire plaisir au trouble. En passant, ce peut être EXCESSIVEMENT drainant et épuisant de toujours jongler avec ces 2 voix (la nôtre et celle du trouble). C’est normal parfois de ne pas avoir l’énergie pour taire cette voix et c’est correct. 
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À noter aussi qu’on peut guérir d’un trouble et que la bibitte ne seras pas constamment présente. Il ne faudras pas constamment la battre. À noter aussi que les professionnels de la santé comme les psychologues et nutritionnistes spécialisés en TCA peuvent vous aider dans le processus si c’est trop dur ou lourd pour vous. BTW c’est normal que ce le soit.
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Bon lundi les tsi tchums ✨🤍
  • J’ai vu des trucs sur les zinternets dernièrement qui sont venues me chercher 🥲 j’ai été ben ben triggered mettons.
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Je voulais donc vous rappeler que les nutritionnistes-diététistes avec une approche anti-régime ne diabolisent pas la perte de poids et encore moins les gens qui veulent perdre du poids. Nous diabolisons rien en fait. Notre objectif (du moins le mien) est de vous aider à remettre en question les acquis que vous avez développer concernant le poids, l’apparence, la santé, etc. que vous avez développer dans une société particulièrement grossophobe. Au final, la décision est la vôtre et je vais la respecter — peut importe laquelle. Je veux simplement m’assurer que vous avez toutes les informations en main pour prendre cette décision, mais après you do you boo. Et nous sommes aussi disponible quand les gens changent d’idées et veulent changer d’approche. Et guess what? Là non plus on juge pas. On est pas condescendant et y’a pas de « tu vois j’te l’avais dis », on accueil vos besoins et on vous aide 🤍
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Bon dimanche mes tsi tchums d’amour
  • Spoiler alert — c’est la même chose 🤍
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Les app de tracking peuvent parfois sembler super fiables. Elles calculent nos besoins, prennent en compte notre sexe, notre poids, notre âge, nos activités physiques... Elles semblent « sérieuses » et on pense souvent que c’est super scientifiques et précis ce qu’elles nous proposent. Les app, toutefois, ne permettent pas de développer une confiance en nous et notre corps et nous invitent plutôt à devenir très dépendant de ce service. Elles ne tiennent pas en compte nos préférences, nos envies, nos besoins émotifs, etc. 
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Entrer autant ce qu’on mange fait également qu’on obsède beaucoup sur ce qu’on mange vu tout le temps qu’on consacre sur l’app. On développe aussi des connaissances plus que non essentielles genre le nombre de calories dans une pomme. On se sens aussi mal si on ne respecte pas nos macros ou encore on se force à manger des choses qui fitt dans ces specs là. C’est vraiment insidieux l’effet de ces app sur nos comportements alimentaires, mais c’est particulièrement malsain. 
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Si vous en avez une, je vous conseille fortement de la supprimer. Si c’est possible et si vous êtes rendus là. Regardez votre niveau de stress, votre tête, votre attention. Observez les effets que ça fait de ne plus en avoir.
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Je vous souhaite une belle journée sans avoir a tracker votre bouffe les tsi tchums 🤍👅
  • J’ai vraiment rien de profond et/ou d’intelligent à dire. Je pleure juste de rire parce que j’attends 102 ans avant de m’acheter un morceau de qualité que j’ai besoin, mais j’hésite pas deux secondes à acheter le même montant pour un repas de restaurant 🥲🥲🥲🥲🥲🥲 Faut les encourager tsé 🥲🥲🥲🥲🥲
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Rassurez moi, j’pas la seule hein?
  • Bon lendemain de superbowl 🏈
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Je sais même pas qui a gagné, je suis pas une grande fan 😂 D’habitude je l’écoute pour le buffet et la bonne bouffe. 
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Si toi aussi tu tripe bouffe de superbowl et que t’as l’impression d’avoir trop ou « mal » manger hier, ceci est ton rappel que tu dois quand même manger aujourd’hui et que tu dois bouger par plaisir et non pas pour te punir ☺️
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Bon lundi les tsi tchums 🤍
  • Les glucides, ah ces fameuses molécules à la mauvaise réputation 🙃 
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Je pense que c’est tout à fait normal d’avoir une appréhension face à la consommation de glucides. On s’est fait dire une bonne partie de notre vie (ou toute.. ça dépends de ton âge) qu’en coupant les 3P on aurait la silhouette de nos rêves. Après on s’est fait dire que le sucre ajouté c’est le démon et qu’il faudrait l’exorciser de nos corps/nos vies. On s’est aussi fait dire que puisque le corps avant un mécanisme de survie lui permettant de vivre sans sucre qu’on devrait juste pas en manger. Zéro. 
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En toute honnêteté, vous faites ben ce qui vous plait. Et je le pense vraiment. Mais gardez ça pour votre petit carré de sable à vous. Les restrictions en glucides (qu’elles soient réelles ou perçues) mènent à de sérieux effets secondaires, psychologiques et physiques. C’est souvent des changements peu réalistes qui mènent à des pertes de contrôle (d’où la fameuse impression qu’on est accro. Mais on serait pas accro si on mangeais régulièrement!) Je dis de garder ça pour soi, parce que couper un nutriment de la sorte est une diète. Ce l’est. Encore là TU fais ce que TU veux, go you. Mais en faire la promotion, c’est non. On ne sait pas le passer des gens, leur relation avec la nourriture, leurs préoccupations et ces petits échanges qui se veulent aidant peuvent être ce qui fait que quelqu’un tombe tranquillement vers un trouble ou aggrave ses comportements alimentaire, sa santé, etc. Ce n’est pas parce que nous on as une mauvaise relation avec la nourriture qu’il faudrait en faire la promotion. 
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Je dis de garder ça pour soi parce que y’a pas UNE façon de manger. Mon client hier m’a justement demander comment je saurais lorsqu’il aurait atteint un équilibre tête/intuition/signaux corporels. Je lui ai dit que j’ai quelques indices, mais qu’au final c’est LUI qui va me le dire. Full glucides, pas de glucides ... c’est lui qui va me dire quand ce qu’il mange satisfait ses 3 sphères. 
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Vive les carbs. Bon dimanche les tsi tchums 🤍 je retourne regarder ma foccacia lever 🙃 
(Ajout : photo de @trophywifebarbie)
  • J’aime vraiment beaucoup mon chat Henri et encore PLUS quand il me fait des fasses blasées comme ça 🥲😑😍 maman est ben fière.
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J’ai exposé là une variété de situations ou commentaires qui me donnent envie de rouler les yeux, un peu comme Henri. Souvent, pour protéger mon énergie, j’aime mieux rien dire et ne pas m’engager dans une conversation pour expliquer ou détailler mon point. Par contre, étant expressive de nature, ca arrive souvent que ma face parle pour moi 😅 Aussi, sentez vous bien à l’aise de venir discuter avec moi en DM ou par message, j’adore échanger avec vous. 
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Vous, vous auriez écrit quoi? Bon jeudi les tsi tchums 🤍
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  • 🤡🤡🤡🤡
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Loin de moi l’idée de me moquer des gens qui tentent de faire des modifications à leurs habitudes alimentaires. You do you ! Par contre, est-ce que ces changements sont positifs? Pourront-ils être maintenu dans le temps ou sont-ils temporaires? La plupart des changements que je vois sont drastiques et sont rarement durables. Le problème de ce genre de changement? On pense d’abord que c’est notre faute si ca marche pas (ce l’est pas, c’est juste impossible a maintenir) puis on décide de recommencer encore et encore parce qu’on se dit qu’un jour on va y arriver. (Spoiler alert : ça arrivera pas) Comme je dis plus haut, c’est TRÈS correct de vouloir apporter des modifications a son alimentation ou à ses comportements alimentaires. Mais ce que tu fais en ce moment, te vois-tu maintenir ça pour les prochains 5,10,30,40 ans? Si la réponse est non, c’est probablement que c’est trop drastique et l’objectif peut peut-être être revu a la baisse ou à quelque chose de réaliste.
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Ajout suite à 2 commentaires (oui oui, sur 363736 de corrects, si j’en ai 2 de moche je vais me remettre en question🤷🏻‍♀️). D’abord la photo ne vise personne en particulier ni ne vous pointe du doigt. C’est une situation poussé a l’extrême pour faire rire, communément appelé « exagération ». Aussi, je l’ai mentionné plus haut, mais je ne juge vraiment personne. Si vous vous sentez bien en faisant certains changements drastiques, good for you. Ça m’a juste fait sourire moi de penser comment on se croit quand on fait une diète et qu’on sait que ça fait aucun maudit sens parce que c’est restrictif, mais on se croit quand même. Vous verrez aussi que je parle beaucoup au « on » justement pour être inclusive, mais aussi parce que j’ai été comme ça moi aussi et, encore une fois, ça me fait sourire. J’ai constaté que l’humour était souvent une façon bienveillante d’amener des sujets plus corsés.
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Bon mercredi laaaaa 🐣
  • Tu te demandes peut-être comment je peux t’aider avec ton trouble du comportement alimentaire si c’est un sujet qui a été très peu abordé dans mon bac. Comment ai-je acquis ces connaissances? 
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D’abord, c’est effectivement très peu discuté dans le bac et ca peut être comprenable ; on a un bac de 3,5 ans et on doit développer des connaissances sur multiples sujet (comptabilité, santé publique, politiques alimentaires, recherche...) parce que les nutritionnistes peuvent être dans une multitude de domaines. Ceci dit, c’est souvent la responsabilité des nutritionnistes de développer des connaissances et une expertise dans le sujet, une fois leurs études terminées. 
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C’est ainsi que j’ai décidé de suivre une formation de cycle supérieur à l’UQTR, que je me suis acheter plusieurs livres sur le sujet (pour les ados, pour les adultes...), que j’échange régulièrement avec mes collègues de travail ou autres professionnels de la santé pour parfaire mes connaissances. J’ai également plusieurs années d’expérience en nutrition clinique avec cette clientèle.
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MAIS CE N’EST PAS TOUT, j’ai également souffert d’un TCA moi même pendant plus de 6 ans. Je ne pense pas que je suis une meilleure nutritionniste qu’une autre qui travaille avec cette clientèle à cause de ça. Je remarque toutefois que j’ai une certaine facilité a comprendre vos doutes, vos peurs, vos croyances... j’avais sensiblement les mêmes. Ceux qui me voient déjà en consultation vous le diront, je ne me met pas de l’avant dans les rencontres.Je reste une professionnelle et je ne veux pas parler de mon passé. Ceci dit, quand le moment ou le sujet s’y prête, j’aime beaucoup parler de mes expériences en disant « ah oui, j’ai ce client là qui a vécu cette situation là justement » au lieu de dire « ah oui MOI j’ai vécu ça ». 
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C’est également ce que j’essais de faire sur les RS. J’écris souvent pour vous, pour les questions que vous m’écrivez ou les sujets que vous soulevez lors des rencontres ou de nos échanges. Mais j’écris aussi pour Marjolaine plus jeune qui aurait aimer se sentir comprise et qui aurait voulu être exposée a autre chose que la culture des diètes. 
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Je vous souhaites un mardi lumineux 💛
  • C’est une publication très hétéronormative, j’en suis consciente, mais connaissant peut les enjeux de la communauté lgbtq2s+ j’ai préféré ne pas m’aventurer à faire une publication qui pourrait être inexacte ou inappropriée. 
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Je me souviens à l’Université d’une collègue qui avait fait une présentation justement sur les aliments genrés (genre du yogourt c’est féminin et la bière c’est masculin) et ça m’avait shooooook. Plus récemment dans mon « explore » sur instagram j’ai vu des propositions d’assiettes « for him » et « for her ». Encore là, les aliments et les portions étaient très genrés. Quelle femme OSERAIT manger plus qu’un homme... VOYONS? Quel homme OSERAIT manger un yogourt?!???!!? Fek bref, je voulais juste te rappeler que si tu t’identifie comme femme, tu peux manger autant que tu veux et ça se peut que ce soit plus qu’une personne qui s’identifie comme homme. Y’a pas de honte à ça. T’as faim, ben t’as faim et c’est tout.
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C’est aussi idem pour la taille. On a la perception qu’une femme doit être petite et délicate et qu’un homme doit être le protecteur fort et costaud qui la supporte (encore super hétéronormative, sorry). Mais une femme peut peser plus que son partenaire. Nous n’avons pas à être de petite fleur délicate secourue par des hommes. Une femme peut être plus grande, plus grosse, plus musclée, plus forte... qu’un homme.
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Donc non fait pas tes assiettes en comparant avec celle de ton partenaire et en enlevant 2-3 cuillères « jUstE paRce QuE jE dOis ManGer MoiNs » ou en te privant de nourriture. Tu n’as pas à changer ton corps pour accommoder ton partenaire non plus. 
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Bon vendredi les tsi tchums 🤍
  • Boooooon lundiiiiii. J’en reviens toujours pas du prix des mini-eggs, mais dans un tout autre ordre d’idée, je trouvais CAPITAL de faire ce post 😌
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J’ai une croissance incroyable de personne qui me consulte avec un trouble du comportement alimentaire et surtout les jeunes. Je trouves donc important, que ce soit pour vous ou pour éduquer sur le sujet, de vous expliquer ce concept. 
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Un TCA ca deviens un peu comme un petit diable toujours présent dans la tête. Il nous remet en question, nous dénigre, nous incite a souffrir. C’est important dans le processus de guérison d’apprendre à le reconnaître. Cela permet de distinguer nos comportements à nous VS ceux de notre trouble. Est-ce que c’est ~moi~ qui ne veut pas manger du pain au déjeuner ou ~mon trouble~. Cette reconnaissance, en plus d’être empowering, permet de prendre des décisions qui sont bonnes pour NOUS et non pas pour faire plaisir au trouble. En passant, ce peut être EXCESSIVEMENT drainant et épuisant de toujours jongler avec ces 2 voix (la nôtre et celle du trouble). C’est normal parfois de ne pas avoir l’énergie pour taire cette voix et c’est correct. 
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À noter aussi qu’on peut guérir d’un trouble et que la bibitte ne seras pas constamment présente. Il ne faudras pas constamment la battre. À noter aussi que les professionnels de la santé comme les psychologues et nutritionnistes spécialisés en TCA peuvent vous aider dans le processus si c’est trop dur ou lourd pour vous. BTW c’est normal que ce le soit.
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Bon lundi les tsi tchums ✨🤍
  • J’ai vu des trucs sur les zinternets dernièrement qui sont venues me chercher 🥲 j’ai été ben ben triggered mettons.
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Je voulais donc vous rappeler que les nutritionnistes-diététistes avec une approche anti-régime ne diabolisent pas la perte de poids et encore moins les gens qui veulent perdre du poids. Nous diabolisons rien en fait. Notre objectif (du moins le mien) est de vous aider à remettre en question les acquis que vous avez développer concernant le poids, l’apparence, la santé, etc. que vous avez développer dans une société particulièrement grossophobe. Au final, la décision est la vôtre et je vais la respecter — peut importe laquelle. Je veux simplement m’assurer que vous avez toutes les informations en main pour prendre cette décision, mais après you do you boo. Et nous sommes aussi disponible quand les gens changent d’idées et veulent changer d’approche. Et guess what? Là non plus on juge pas. On est pas condescendant et y’a pas de « tu vois j’te l’avais dis », on accueil vos besoins et on vous aide 🤍
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Bon dimanche mes tsi tchums d’amour
  • Spoiler alert — c’est la même chose 🤍
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Les app de tracking peuvent parfois sembler super fiables. Elles calculent nos besoins, prennent en compte notre sexe, notre poids, notre âge, nos activités physiques... Elles semblent « sérieuses » et on pense souvent que c’est super scientifiques et précis ce qu’elles nous proposent. Les app, toutefois, ne permettent pas de développer une confiance en nous et notre corps et nous invitent plutôt à devenir très dépendant de ce service. Elles ne tiennent pas en compte nos préférences, nos envies, nos besoins émotifs, etc. 
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Entrer autant ce qu’on mange fait également qu’on obsède beaucoup sur ce qu’on mange vu tout le temps qu’on consacre sur l’app. On développe aussi des connaissances plus que non essentielles genre le nombre de calories dans une pomme. On se sens aussi mal si on ne respecte pas nos macros ou encore on se force à manger des choses qui fitt dans ces specs là. C’est vraiment insidieux l’effet de ces app sur nos comportements alimentaires, mais c’est particulièrement malsain. 
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Si vous en avez une, je vous conseille fortement de la supprimer. Si c’est possible et si vous êtes rendus là. Regardez votre niveau de stress, votre tête, votre attention. Observez les effets que ça fait de ne plus en avoir.
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Je vous souhaite une belle journée sans avoir a tracker votre bouffe les tsi tchums 🤍👅
  • J’ai vraiment rien de profond et/ou d’intelligent à dire. Je pleure juste de rire parce que j’attends 102 ans avant de m’acheter un morceau de qualité que j’ai besoin, mais j’hésite pas deux secondes à acheter le même montant pour un repas de restaurant 🥲🥲🥲🥲🥲🥲 Faut les encourager tsé 🥲🥲🥲🥲🥲
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Rassurez moi, j’pas la seule hein?
  • Bon lendemain de superbowl 🏈
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Je sais même pas qui a gagné, je suis pas une grande fan 😂 D’habitude je l’écoute pour le buffet et la bonne bouffe. 
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Si toi aussi tu tripe bouffe de superbowl et que t’as l’impression d’avoir trop ou « mal » manger hier, ceci est ton rappel que tu dois quand même manger aujourd’hui et que tu dois bouger par plaisir et non pas pour te punir ☺️
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