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C’est quoi ma job ?

Récemment j’ai demandé sur mon Facebook et mon Instagram si vous aviez des questions en lien avec l’alimentation ou la nutrition et une question que j’ai trouvé particulièrement intéressante concernait ce que les nutritionnistes faisaient comme travail. Aujourd’hui, j’essaie donc de vous éclairer sur cette fabuleuse profession !

 

Le diplôme

Pour commencer, les termes « nutritionniste » et « diététiste » sont réservés aux personnes qui font partie de l’Ordre Professionnel des Diététistes du Québec. Ainsi, ce n’est pas n’importe qui qui peut se proclamer nutritionniste. Pour faire partie de cet ordre, en plus d’une cotisation, il faut avoir obtenu son diplôme d’une institution reconnue au Québec (Université de Montréal, Université McGill ou Université Laval qui offrent le programme). Pour les personnes ayant obtenu leur diplôme ailleurs au Québec (autre province ou pays), d’autres exigences sont à remplir pour avoir ce titre.

À l’Université de Montréal, le programme dure 3 ans 1/2 et jumèle des périodes de cours magistraux avec des périodes de stage. Ces stages peuvent être en milieu clinique (hôpital, CLSC, clinique externe…), en milieu public (communication, éducation, industrie, milieu communautaire…), en gestion (hôpital, service alimentaire, milieu communautaire…) ou encore en recherche.

 

La profession

Une fois graduer et après avoir reçu son permis de l’ordre la nutritionniste peut travailler dans plusieurs secteurs.

01 — La nutrition clinique

En nutrition clinique, la nutritionniste rencontre souvent le patient (ou client) de façon individuelle ou en petits groupes. Dans les milieux hospitaliers, elle s’assure que la diète est appropriée à la condition du patient (troubles rénaux, maladies cardiovasculaires…) et la modifie au besoin tout en respectant l’évolution du patient. Dans les CLSC, cliniques externes et cliniques privées, elle aide encore une fois le patient (client) à avoir une alimentation appropriée à sa condition, mais celui-ci est souvent dans un état moins critique.

02 — La nutrition publique

Dans cette branche de la nutrition, on pense à des populations (Québécoise, autochtone…) lorsqu’on développe des interventions plutôt qu’à des individus. En communication, on peut la retrouver dans les magazines, les journaux ou encore sur les blogues (comme moi héhé) alors qu’en éducation on la retrouve surtout comme enseignante pour la technique en diététique. Les fondations et les industries ont également des nutritionnistes qui peuvent élaborer des outils ou des produits pour une population donnée.

03 — La gestion

Les services alimentaires dont s’occupe la nutritionniste peuvent être dans plusieurs milieux : camps de jour, écoles, entreprises, hôpitaux, centres communautaires, etc. Son travail peut consister à élaborer des menus selon une politique alimentaire, à faire le budget, à faire les horaires, à développer des outils de gestion, à développer le coût des aliments…

04 — La recherche

En recherche, la nutritionniste peut travailler dans plusieurs secteurs (publique, fondamentale, clinique…). Elle peut par exemple évaluer l’impact d’une intervention sur une population ou encore essayer d’expliquer l’impact d’un nutriment sur un phénomène biologique. Les connaissances qui ressortent de ces recherches permettent bien souvent aux nutritionnistes dans les autres secteurs de se mettre à jour pour leurs interventions.

05 — Autre

Comme notre profession n’est pas particulièrement connue, il arrive souvent qu’une nutritionniste doive se créer son emploi. En effet, s’il y a un milieu où la nutritionniste juge que son expertise pourrait être pertinente, elle devra bien souvent démontrer au milieu (au moyen par exemple d’une offre de service) qu’elle devrait y être présente. Il existe donc une multitude d’autres secteurs où on peut retrouver des nutritionnistes.

 

La journée typique

Étant donné les multitudes de secteurs où les nutritionnistes peuvent travailler, il n’existe pas nécessairement de journée « type ». En plus, plusieurs nutritionnistes décident de combiner plusieurs emplois afin d’avoir des temps complets ou encore, car elles préfèrent varier les expériences de travail. Cette profession est donc très variée et permet à tous de s’épanouir dans le secteur qui lui parle le plus.

 

 

Vous avez d’autres questions ou commentaires en lien avec la profession de nutritionniste? N’hésitez pas à les laisser sous l’article !

 

À noter que le féminin a été utilisé dans le texte étant donné la majorité féminine dans la profession.

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