Aller au contenu
Les pieds dans les plats

Les pieds dans les plats

  • À propos
  • Mes services
    • Consultation seule/groupe
    • Communication
  • Revue de presse
    • Articles
    • Collaboration
    • Développement de recettes
    • Conférences
  • Contact

Repas principaux

Repas principaux
Tacos de laitue au tofu et légumes
«Saumon» fumé
Pizza sur pain plat maison

Bienvenue !

Marjolaine Cadieux
Marjolaine Cadieux

Salut!
Je m'appelle Marjolaine et je suis nutritionniste-diététiste. Au travers de mes articles et infographie, j'espère amener les gens à développer une relation plus saine avec leur corps et les aliments. C'est parfois ludique, parfois drôle - mais jamais trop sérieux.
Bonne lecture

Instagram

  • Essayer ben ben fort de ne pas manger un aliment (privation) mène à tout coup à une envie excessive de le manger (obsession) et une possible perte de contrôle. C’est quelque chose qu’on ne peut pas contrôler, contourner ou éviter. Privation = obsession. L’obsession peut être pour une catégorie d’aliments, une texture ou un produit spécifique — mais elle est là.
-
-
En tentant à tout prix d’éviter un aliment, probablement pour « s’aider », on se met à risque au final d’obséder et d’en manger de façon incontrôlable (tout ou rien / maintenant ou jamais). On se sent donc mal après ce comportement et on pense que la solution est de se priver à nouveau. Mais…. la privation mène a l’obsession. Fek on est pogner dans un cercle vicieux.
-
-
Bien que ça semble aidant, la privation n’est pas une solution a long terme pour nous aider a se sentir confortable autour des aliments. Apprendre à faire confiance a son corps, reconnaître que nos envies fluctues, réaliser que les aliments ne sont pas nos ennemis… peuvent être des pistes d’actions plus durables et aidantes. ☺️
  • Le brocoli permettrait de vivre jusqu’à 108 ans 🥦👵🏻🚨
-
Manger 3 bagels par jour pourrait aider à la santé du coeur 🥯❤️🚨
-
-
Réduire sa consommation de 15g d’eau sur 5,5 jours pourrait amener des bienfaits aux reins 💦🚽🚨
-
-
Bon vous comprendrez que ces tagline sont fictifs (quoi que….) et peuvent représenter le genre d’information auquelle ont est exposé régulièrement. Outre le fait que la population générale ne devrait pas être autant exposé a des conclusions scientifiques selon moi — ca prends tout un talent lire/décortiquer/comprendre une étude scientifique et c’est loooooong — on devrait aussi les prendre avec un certain recul.
-
-
Oui, il se pourrait qu’on découvre que manger 1 tasse de brocoli par jour nous permette de vieillir jusqu’à 108 ans. OUAN, PIS? Les études scientifiques sont pertinentes et permettent de superbes avancées, mais elles ont rarement une visée pratique. Elles cherchent à comprendre, observer, décrire des phénomènes – pas à mettre en application les découvertes. Ce que je veux dire par là c’est que dans l’exemple du brocoli, c’est ben beau trouver ça, mais je fais quoi après avec ça? J’aime tu le brocoli? Comment je pourrais l’intégrer? Est-ce abordable ou possible dans mon budget d’en acheter? Ai-je le temps de le préparer? Est-ce satisfaisant? 
-
-
En se mettant la pression de suivre les recommandations scientifiques, on oublie souvent un élément important : nous. Notre style de vie, nos valeurs, nos preférences, notre budget, etc. jouent un grand rôle dans l’intégration (ou pas) de ces recommandations. On peut savoir qu’un nutriment a un effet sur notre pression, par exemple, et faire des choix nuancés pour nous sans respecter à 100% ce que la science dit. On pourrait aussi, en connaissance de cause, ne pas ecouter ce que les conclusions de la science propose.
-
-
Au final, mon travail est d’aider les gens que je rencontre a voir ce qu’iels veulent travailler et voir comment on peut y arriver sans pression, obsession, rigidité, etc. Alors s’imposer un changement alimentaire puisque la science le propose? Non merci. Explorer ce qui pourrait être le fun a changer? Why not 🥥
  • Did someone say ~nuances~? 🙃
-
-
Je sais pas si c’est parce que l’été approche ou parce que c’est comme ça, mais je parle BEAUCOUP d’image corporelle ces temps-ci avec mes clients.es. Ce post m’a d’ailleurs été inspiré suite à de nombreuses discussions avec iels. 
-
-
En fait, plusieurs me nommaient se sentir poche parce qu’iels n’aiment pas leur corps, mais sentait qu’iels « devait » apprendre à l’aimer. Selon ce qu’iels voyaient sur les réseaux sociaux, entendait ou comprenait de la situation, c’était ça la « bonne » chose à faire. C’était une énorme pression qu’iels se mettaient sur les épaules que d’atteindre cet objectif, plusieurs étaient vraiment à bout. 
-
-
Je tiens à dire que je comprends TOTALEMENT ça puisque j’ai moi même été confuse par moment lors de mon propre cheminement sur mon image corporelle. J’ai tu le droit de ne pas aimer mes cuisses ou c’est « pas correct »? J’ai tu le droit de ne pas aimer mon ventre ou ce n’est pas de l’alimentation intuitive? Bref — je comprends que ce qu’on voit sur les RS manque peut être parfois de nuance.
-
-
La réalité c’est que c’est *vous* qui décidez quand vous êtes ok et que ce n’est plus souffrant - PERSONNE D’AUTRE. Vous vous sentez bien à ne pas aimer votre corps? So be it. Ce qu’on souhaite en alimentation intuitive est seulement que ce ne soit plus une raison pour maltraiter son corps. On veut développer un amour inconditionnel pour notre corps? C’est super aussi. Y’a pas de bonnes réponses!
-
-
Alors doux rappel que le but n’est pas d’apprendre à aimer son corps, mais plutôt de se respecter dans nos souhaits sans que ce soit obsédants, souffrant et/ou négatif.
  • J’écoutais un segment de @lepicerierc sur youtube l’autre jour et je n’ai pas pu m’empêcher de faire cette capture d’écran de Johanne. L’image me faisait beaucoup sourire 👀🌱
-
-
Bonne journée
  • Post *très* inspiré dune rencontre que j’ai eu dernièrement avec un.e client.e 🌸
-
-
La personne me mentionnait vouloir modifier un aspect de son alimentation parce que « c’est la bonne chose » à faire. Après discussion nous avons plutôt réalisé qu’iel avait la pensée que c’était effectivement « mieux » comme comportement, mais que ses actions ne reflétaient pas cette idée. Ainsi, la personne voulait faire un changement parce que c’est « mieux », mais également pour d’autres raisons (plaisir, satisfaction, bien-être, etc.). On a aussi observé que les comportements mis en place pour y arriver étaient nuancés et non restrictifs ; iel acceptait que c’était pas nécessairement toujours constant, que ce n’était pas portionné/planifié/décidé. BREF, on a observé qu’une petite pensée malsaine était présente, MAIS elle ne se transformait pas en comportement malsain. YAY 🙌🏻
-
-
Pour moi, c’est une TRÈS belle progression avec mes clients.es que d’observer que les pensées malsaines ne se transforment plus en comportements. C’est aussi NORMAL d’avoir une progression dans nos pensées ; elles ne disparaissent pas complètement du jour au lendemain. Ca fait partie du processus de l’alimentation intuitive toute cette belle évolution.
-
-
Vous reconnaissez vous dans une des étapes de l’évolution? Laquelle? 🌸
  • En préparation pour une conférence que je donnerai prochainement, j’ai fais des recherches Google pour voir ce que le moteur de recherche me proposerait quand j’écris : beautiful girl, succesful girl et popular girl.
-
-
À ma (pas du tout grande) surprise, ce sont des femmes - surtout blanches - et ✨minces✨ qui sont ressorties de ma recherche google. C’est une parfait représentation de ce que la culture des diètes veut nous faire croire : une personne heureuse, qui a du succès, belle, en couple, qui réussit, etc est mince. Cette association nous a également été martelé de toutes sortes de façons : média, film, culture populaire, publicité, etc. 
-
-
Ce n’est donc PAS surprenant pour moi qu’on ai ce désir de minceur/de perte de poids. Voyez-vous tout ce qui nous est promis si on y arrive? Je trouvais donc important de rappeler qu’on est pas une mauvaise personne parce qu’on veut perdre du poids ou qu’on veut changer notre corps. L’alimentation intuitive remet en question la perte de poids, oui, mais pas les individus qui le font/veulent le faire. Le but est plutôt de proposer d’autres options pour atteindre nos objectifs OU ENCORE d’informer les gens des avantages/inconvénients des 2 situations (perte de poids VS alimentation intuitive) et leur permettre de prendre une décision ÉCLAIRÉE 💡🔦 
-
-
Au final, cette décision reste la notre et nous avons le droit de faire ce qui nous plait 🌸 et ma job est juste de rappeler que cet inconfort que tu peux ressentir avec l’image de ton corps a probablement été apprise et n’est pas acquise — et ce qui s’apprends, peut se désapprendre aussi. 🤷🏻‍♀️
  • intuitive eating looks different on everybody ✨🌸🙌🏻
-
-
En consultation, j’invite mes clients.es à trouver ce qu’IELS veulent atteindre comme objectif avec les rencontres. C’est souvent déstabilisant de ne pas se faire dire quoi faire, mais iels réussissent toujours à me nommer des objectifs. Ce que je réalise? CHAQUE personne a des objectifs différents. Certe, des thématiques reviennent, mais la finalité de l’objectif, la formulation, le besoin, etc. sont toujours différents.
-
-
Certains.es se demandent d’ailleurs s’ils font l’alimentation intuitive « comme il faut » lorsqu’ils se sentent bien, sans préoccupations pour les aliments/leur corps. Je trouvais donc important de rappeler que l’alimentation intuitive ressemble à quelque chose de différent pour TOUS. Ma définition est différente de la tienne, de celle de ton ami.e, de tes parents, etc. C’est la beauté de l’alimentation intuitive, c’est excessivement individualisé. Il n’y a pas de « bonnes » ou de « mauvaises » réponses. 
-
-
C’est libérateur de savoir ça, non? 🥰
  • Petit post inspiré d’une discussion que j’ai eu avec un.e client.e dernièrement. 🌸
-
-
Manger sans avoir faim viens souvent avec une justification ou une explication — c’est parce que je m’ennuie, c’est parce que je suis stressée, c’est correct je n’ai pas beaucoup déjeuner, c’est parce que c’est là, etc. Est-ce pertinent? Oui et non.
-
-
OUI // Dans un processus de développement d’une saine relation a la nourriture, ca peut être pertinent d’observer — lorsque le/la client.e ou le/la nutritionniste le considère pertinent — ce qui provoque ces prises alimentaires SURTOUT si elles provoquent des inconforts physiques/psychologiques. Le but est de ~comprendre~ le phénomène, pas de l’enrayer ! Ça peut être très validant pour certaines personnes d’avoir cette/ces explication.s. 
-
-
NON // Lorsqu’on a développer une alimentation, observer nos comportements alimentaires n’est pas coutume. On prends des décisions facilement et de façon non obsédante sans avoir à ls comprendre/ les justifier. Manger parce que je n’ai pas fait n’est pas « plus » valide parce que je me l’explique. Manger sans avoir faim n’est pas « plus » légitime parce que j’en comprends la source. OUI ce peut être intéressant, par moment, de le savoir — mais ce n’est pas nécessaire pour avoir le comportement. Et surtout, on ne devrait pas avoir à le justifier aux autres!
-
-
Manger intuitivement est une façon de manger qui vise, entre autre, à nous sortir de notre tête. Tout n’a pas à être réfléchi 🌸✨
  • Des choses qui sont tout simplement ✨ chef’s kiss✨(aka satisfaisante af)
  • 🍎🍐🍍
-
-
Je me souviens plus jeune d’une émission a CanalVie de relooking et l’animatrice/styliste commençait chaque épisode en partageant le type de corps que la femme avait. C’était basé sur des lettres ou des formes ou des fruits, j’me souviens plus. Par la suite, elle expliquait ~chacune~ de ses décisions vestimentaires par cette classification. Sans m’en rendre compte, j’ai intégré cette information (de cette émission, mais aussi de revues que je consultais) et je me souviens que ça motivait certains de mes choix vestimentaires. Avec les années, je me suis détaché de ces principes et je porte ce que j’aime, ce qui me fait sentir bien, ce que j’ai envie, ce que je veux explorer. 
-
-
J’ai remarqué qu’avec le retour du printemps, les carnets de style (lookbook) et autres conseils mode pleuvent. La forme du corps y est d’ailleurs souvent mentionné. Je tenais à vous rappeler, comme je le rappel a mes clients.es, que vous avez le droit de porter ce que vous voulez. Point barre. Ce n’est pas parce que nos bras sont plus gros qu’on devrait opter pour quelque chose qui les camoufle, ce n’est pas parce qu’on a un ventre qu’on ne peut pas mettre de croptop, ce n’est pas parce que nous avons de fortes cuisses que nous ne pouvons pas les montrer ! 
-
-
C’est bin beau avoir des idées pour agencer des vêtements ensembles, mais ces idées ne devraient pas se baser sur la forme de notre corps. Celui-ci a rien à voir avec nos préférences, notre style, nos goûts.
Suivez moi sur instagram

Articles récents

  • La vérification corporelle
  • Pourquoi l’IMC est grossophobe, sexiste, raciste et qu’on devrait arrêter de l’utiliser immédiatement
  • La culture des diètes c’est…
  • Trucs et astuces nutrition pour une rentrée sans pépins
  • Devrions-nous en mettre moins dans nos assiettes?
  • Essayer ben ben fort de ne pas manger un aliment (privation) mène à tout coup à une envie excessive de le manger (obsession) et une possible perte de contrôle. C’est quelque chose qu’on ne peut pas contrôler, contourner ou éviter. Privation = obsession. L’obsession peut être pour une catégorie d’aliments, une texture ou un produit spécifique — mais elle est là.
-
-
En tentant à tout prix d’éviter un aliment, probablement pour « s’aider », on se met à risque au final d’obséder et d’en manger de façon incontrôlable (tout ou rien / maintenant ou jamais). On se sent donc mal après ce comportement et on pense que la solution est de se priver à nouveau. Mais…. la privation mène a l’obsession. Fek on est pogner dans un cercle vicieux.
-
-
Bien que ça semble aidant, la privation n’est pas une solution a long terme pour nous aider a se sentir confortable autour des aliments. Apprendre à faire confiance a son corps, reconnaître que nos envies fluctues, réaliser que les aliments ne sont pas nos ennemis… peuvent être des pistes d’actions plus durables et aidantes. ☺️
  • Le brocoli permettrait de vivre jusqu’à 108 ans 🥦👵🏻🚨
-
Manger 3 bagels par jour pourrait aider à la santé du coeur 🥯❤️🚨
-
-
Réduire sa consommation de 15g d’eau sur 5,5 jours pourrait amener des bienfaits aux reins 💦🚽🚨
-
-
Bon vous comprendrez que ces tagline sont fictifs (quoi que….) et peuvent représenter le genre d’information auquelle ont est exposé régulièrement. Outre le fait que la population générale ne devrait pas être autant exposé a des conclusions scientifiques selon moi — ca prends tout un talent lire/décortiquer/comprendre une étude scientifique et c’est loooooong — on devrait aussi les prendre avec un certain recul.
-
-
Oui, il se pourrait qu’on découvre que manger 1 tasse de brocoli par jour nous permette de vieillir jusqu’à 108 ans. OUAN, PIS? Les études scientifiques sont pertinentes et permettent de superbes avancées, mais elles ont rarement une visée pratique. Elles cherchent à comprendre, observer, décrire des phénomènes – pas à mettre en application les découvertes. Ce que je veux dire par là c’est que dans l’exemple du brocoli, c’est ben beau trouver ça, mais je fais quoi après avec ça? J’aime tu le brocoli? Comment je pourrais l’intégrer? Est-ce abordable ou possible dans mon budget d’en acheter? Ai-je le temps de le préparer? Est-ce satisfaisant? 
-
-
En se mettant la pression de suivre les recommandations scientifiques, on oublie souvent un élément important : nous. Notre style de vie, nos valeurs, nos preférences, notre budget, etc. jouent un grand rôle dans l’intégration (ou pas) de ces recommandations. On peut savoir qu’un nutriment a un effet sur notre pression, par exemple, et faire des choix nuancés pour nous sans respecter à 100% ce que la science dit. On pourrait aussi, en connaissance de cause, ne pas ecouter ce que les conclusions de la science propose.
-
-
Au final, mon travail est d’aider les gens que je rencontre a voir ce qu’iels veulent travailler et voir comment on peut y arriver sans pression, obsession, rigidité, etc. Alors s’imposer un changement alimentaire puisque la science le propose? Non merci. Explorer ce qui pourrait être le fun a changer? Why not 🥥
  • Did someone say ~nuances~? 🙃
-
-
Je sais pas si c’est parce que l’été approche ou parce que c’est comme ça, mais je parle BEAUCOUP d’image corporelle ces temps-ci avec mes clients.es. Ce post m’a d’ailleurs été inspiré suite à de nombreuses discussions avec iels. 
-
-
En fait, plusieurs me nommaient se sentir poche parce qu’iels n’aiment pas leur corps, mais sentait qu’iels « devait » apprendre à l’aimer. Selon ce qu’iels voyaient sur les réseaux sociaux, entendait ou comprenait de la situation, c’était ça la « bonne » chose à faire. C’était une énorme pression qu’iels se mettaient sur les épaules que d’atteindre cet objectif, plusieurs étaient vraiment à bout. 
-
-
Je tiens à dire que je comprends TOTALEMENT ça puisque j’ai moi même été confuse par moment lors de mon propre cheminement sur mon image corporelle. J’ai tu le droit de ne pas aimer mes cuisses ou c’est « pas correct »? J’ai tu le droit de ne pas aimer mon ventre ou ce n’est pas de l’alimentation intuitive? Bref — je comprends que ce qu’on voit sur les RS manque peut être parfois de nuance.
-
-
La réalité c’est que c’est *vous* qui décidez quand vous êtes ok et que ce n’est plus souffrant - PERSONNE D’AUTRE. Vous vous sentez bien à ne pas aimer votre corps? So be it. Ce qu’on souhaite en alimentation intuitive est seulement que ce ne soit plus une raison pour maltraiter son corps. On veut développer un amour inconditionnel pour notre corps? C’est super aussi. Y’a pas de bonnes réponses!
-
-
Alors doux rappel que le but n’est pas d’apprendre à aimer son corps, mais plutôt de se respecter dans nos souhaits sans que ce soit obsédants, souffrant et/ou négatif.
  • J’écoutais un segment de @lepicerierc sur youtube l’autre jour et je n’ai pas pu m’empêcher de faire cette capture d’écran de Johanne. L’image me faisait beaucoup sourire 👀🌱
-
-
Bonne journée
  • Post *très* inspiré dune rencontre que j’ai eu dernièrement avec un.e client.e 🌸
-
-
La personne me mentionnait vouloir modifier un aspect de son alimentation parce que « c’est la bonne chose » à faire. Après discussion nous avons plutôt réalisé qu’iel avait la pensée que c’était effectivement « mieux » comme comportement, mais que ses actions ne reflétaient pas cette idée. Ainsi, la personne voulait faire un changement parce que c’est « mieux », mais également pour d’autres raisons (plaisir, satisfaction, bien-être, etc.). On a aussi observé que les comportements mis en place pour y arriver étaient nuancés et non restrictifs ; iel acceptait que c’était pas nécessairement toujours constant, que ce n’était pas portionné/planifié/décidé. BREF, on a observé qu’une petite pensée malsaine était présente, MAIS elle ne se transformait pas en comportement malsain. YAY 🙌🏻
-
-
Pour moi, c’est une TRÈS belle progression avec mes clients.es que d’observer que les pensées malsaines ne se transforment plus en comportements. C’est aussi NORMAL d’avoir une progression dans nos pensées ; elles ne disparaissent pas complètement du jour au lendemain. Ca fait partie du processus de l’alimentation intuitive toute cette belle évolution.
-
-
Vous reconnaissez vous dans une des étapes de l’évolution? Laquelle? 🌸
  • En préparation pour une conférence que je donnerai prochainement, j’ai fais des recherches Google pour voir ce que le moteur de recherche me proposerait quand j’écris : beautiful girl, succesful girl et popular girl.
-
-
À ma (pas du tout grande) surprise, ce sont des femmes - surtout blanches - et ✨minces✨ qui sont ressorties de ma recherche google. C’est une parfait représentation de ce que la culture des diètes veut nous faire croire : une personne heureuse, qui a du succès, belle, en couple, qui réussit, etc est mince. Cette association nous a également été martelé de toutes sortes de façons : média, film, culture populaire, publicité, etc. 
-
-
Ce n’est donc PAS surprenant pour moi qu’on ai ce désir de minceur/de perte de poids. Voyez-vous tout ce qui nous est promis si on y arrive? Je trouvais donc important de rappeler qu’on est pas une mauvaise personne parce qu’on veut perdre du poids ou qu’on veut changer notre corps. L’alimentation intuitive remet en question la perte de poids, oui, mais pas les individus qui le font/veulent le faire. Le but est plutôt de proposer d’autres options pour atteindre nos objectifs OU ENCORE d’informer les gens des avantages/inconvénients des 2 situations (perte de poids VS alimentation intuitive) et leur permettre de prendre une décision ÉCLAIRÉE 💡🔦 
-
-
Au final, cette décision reste la notre et nous avons le droit de faire ce qui nous plait 🌸 et ma job est juste de rappeler que cet inconfort que tu peux ressentir avec l’image de ton corps a probablement été apprise et n’est pas acquise — et ce qui s’apprends, peut se désapprendre aussi. 🤷🏻‍♀️
  • intuitive eating looks different on everybody ✨🌸🙌🏻
-
-
En consultation, j’invite mes clients.es à trouver ce qu’IELS veulent atteindre comme objectif avec les rencontres. C’est souvent déstabilisant de ne pas se faire dire quoi faire, mais iels réussissent toujours à me nommer des objectifs. Ce que je réalise? CHAQUE personne a des objectifs différents. Certe, des thématiques reviennent, mais la finalité de l’objectif, la formulation, le besoin, etc. sont toujours différents.
-
-
Certains.es se demandent d’ailleurs s’ils font l’alimentation intuitive « comme il faut » lorsqu’ils se sentent bien, sans préoccupations pour les aliments/leur corps. Je trouvais donc important de rappeler que l’alimentation intuitive ressemble à quelque chose de différent pour TOUS. Ma définition est différente de la tienne, de celle de ton ami.e, de tes parents, etc. C’est la beauté de l’alimentation intuitive, c’est excessivement individualisé. Il n’y a pas de « bonnes » ou de « mauvaises » réponses. 
-
-
C’est libérateur de savoir ça, non? 🥰
  • Petit post inspiré d’une discussion que j’ai eu avec un.e client.e dernièrement. 🌸
-
-
Manger sans avoir faim viens souvent avec une justification ou une explication — c’est parce que je m’ennuie, c’est parce que je suis stressée, c’est correct je n’ai pas beaucoup déjeuner, c’est parce que c’est là, etc. Est-ce pertinent? Oui et non.
-
-
OUI // Dans un processus de développement d’une saine relation a la nourriture, ca peut être pertinent d’observer — lorsque le/la client.e ou le/la nutritionniste le considère pertinent — ce qui provoque ces prises alimentaires SURTOUT si elles provoquent des inconforts physiques/psychologiques. Le but est de ~comprendre~ le phénomène, pas de l’enrayer ! Ça peut être très validant pour certaines personnes d’avoir cette/ces explication.s. 
-
-
NON // Lorsqu’on a développer une alimentation, observer nos comportements alimentaires n’est pas coutume. On prends des décisions facilement et de façon non obsédante sans avoir à ls comprendre/ les justifier. Manger parce que je n’ai pas fait n’est pas « plus » valide parce que je me l’explique. Manger sans avoir faim n’est pas « plus » légitime parce que j’en comprends la source. OUI ce peut être intéressant, par moment, de le savoir — mais ce n’est pas nécessaire pour avoir le comportement. Et surtout, on ne devrait pas avoir à le justifier aux autres!
-
-
Manger intuitivement est une façon de manger qui vise, entre autre, à nous sortir de notre tête. Tout n’a pas à être réfléchi 🌸✨
Suivez-moi sur instagram

Membre de l’ODNQ

© 2020 Les Pieds Dans Les Plats. Tous droits réservés. Toute reproduction, en partie ou en intégralité, du contenu sans permission écrite de l'auteur est interdite.Blossom Chic | Développé parThèmes Blossom. Propulsé par WordPress.